Mai
18
2011
Format RAW : développement et flux de production, par Patrick Moll
J'ai le plaisir de vous annoncer la raison de l'effondrement de mes disponibilités en février et mars : l'écriture de mon troisième livre aux Éditions Dunod, intitulé Le format RAW : développement et flux de production, qui est désormais disponible en librairie.
Ceux qui suivent régulièrement Alphanum connaissent mon goût pour le format RAW et les logiciels de développement. Dans ce livre, le propos a été élargi pour englober toutes les étapes du flux de production, du vidage de la carte jusqu'à la finalisation des images.
Le site numeraw.com peut être vu comme un prolongement de ce livre. Il partage son objectif de démystifier le format RAW et de le mettre à la portée de tous, en montrant qu'il n'est pas plus compliqué ni plus long de développer un RAW que de retoucher un JPEG. Maîtriser l'intégralité de son flux de production est - ou peut devenir - un réel plaisir qui prolonge celui de la prise de vue.
Pour en savoir plus sur ce livre, je vous invite à lire la présentation que j'ai mise en ligne sur numeraw. Elle contient notamment l'avant-propos du livre et son sommaire détaillé.
Commentaires
Encore un grand bravo
ayant lu le bouquin "développer ses fichiers raw" de V. Gilbert, j'imagine que le tien couvre l'ensemble du flux, c'est bien cela?
la partie sur le développement se fait autour de lightroom principalement ou de facon équitable entre les LR, Aperture, DXO, Bibble, ...?
En tout cas, je te souhaite un beau succés avec ce livre.
J'ai voulu faire un livre qui soit complémentaire et non pas concurrent de celui de Volker. J'ai choisi d'offrir au lecteur une vue d'ensemble et des repères pour qu'il construise le flux de production qui lui convient le mieux, du vidage de la carte à la finalisation des images. N'ayant "que" 280 pages (bien remplies), j'ai dû faire des choix. La partie sacrifiée est la présentation des logiciels de développement. Volker y a consacré près de 200 pages, moi seulement 6 ou 8 pages par logiciel avec comme objectif de souligner les points forts et les points faibles de chacun.
Côté développement des RAW, je me suis souvent appuyé visuellement sur Lightroom lorsque les traitements étaient peu différents d'un logiciel à l'autre, et j'ai fait de nombreux focus pour présenter les "spécialités" des autres logiciels.
J'ai déjà posé la question à Volker Gilbert et j'ai dit que je pouvais patienter jusqu'à la fin du salon, mais...
A moins que tu ne connaisse déjà la réponse à la question, le salon est peut être le bon endroit pour la trouver. Alors voila:si j’ai bien compris le DNG est une forme de format TIFF, donc dématricé. Le DNG n’est il pas alors plus proche d’un fichier bitmap que d’un RAW propriétaire ? Ce dématriçage ne lui fait il pas perdre une partie de la souplesse de traitement des fichiers RAW, notamment au niveau de la réduction de bruit qui doit se faire avant dématriçage ? Accessoirement, dans quel format Lightroom travaille t' il?
Bon salon.
Frédy
Le DNG est donc bien un fichier Raw, et non un fichier de type bitmap. Ce qui répond à toutes les autres question... :wink:
Reste la question du format de travail de Lightroom. Il faut quand même bien passer par un format bitmap, à un moment ou à un autre, pour afficher les photos.
Autre question (je suis en train de lire ton livre sur le format RAW): pour un capteur à matrice de Bayer est-ce qu'un photosite correspond bien à un pixel RVB après dématriçage? Autrement dit: un capteur 24 méga pixels comporte t'il 24 méga photosites?
Frédy
Il n'y a pas beaucoup de sites internet dans le domaine de la photo qui soient aussi informatifs et avec ce niveau d'objectivité. J'espère qu'alpha-numérique va continuer à se développer.
J'espère bien qu'alpha-numérique continuera à se développer. Le site est hélas tributaire de nos disponibilités, et depuis quelques mois, c'est assez catastrophique. Mais à l'arrivée de mon côté, il y a deux livres de plus (le second est à venir) et un hors série, donc c'est quand même satisfaisant. À partir du 17, cela ira beaucoup mieux pour moi, donc je vais pouvoir faire des articles pour alpha-numérique, mais aussi pour numeraw que j'ai été obligé de sacrifier pendant un bon mois... :confused:
Minoltiste victime (consentante) de l'évolutionnisme économico/technologique, je suis devenu sonyste.
Je te passe la liste relativement courte des quelques boitiers que j'ai eu (avec quand même une pensée émue pour mon SRT 101b acheté avec ma première paie)pour te remercier pour le travail clairement pédagogique fournie avec le hors série "Compétence Photo" sur le format raw.
Yves-Marie
Sinon, moi c'était un XG2, peu de temps avant l'arrivée de l'autofocus avec le 7000. Ça ne nous rajeunit pas, tout ça... :wink:
conclusion; achat d'un Alpha 65, et LT3, j'ai aussi Eléments 8
Merci pour cet excellent livre.
Je débute en développement Raw. Jusqu'à présent, je me contentais du JPEG produit par un KM D7D. J'ai décidé récemment d'étudier sérieusement la photo numérique et j'ai commencé la partie technique par le sujet annoncé. J'ai lu et relu le HS de Compétence Photo, commencé votre livre, commencé en parallèle le livre de René BOUILLOT, ... Je ne regrette aucun de ces achats. Voilà pour le contexte.
J'ai deux questions à vous poser, en espérant ne pas abuser, sur des points que je ne suis pas certain de comprendre vraiment :
1) le décalage du curseur d'exposition vers la gauche pour fixer le point blanc lorsque le cliché a été légèrement surexposé à la prise de vue est-il *équivalent* à la descente du point de coordonnées (255,255) dans « courbes tonales » ? (descendre le point veut dire diminuer l'ordonnée en maintenant l’abscisse) ;
2) plus généralement, est-il possible ne n'utiliser que « courbes tonales » pour régler exposition (point blanc), point noir, récupération des hautes lumières, contraste, saturation ? (c'est une question de principe, les curseurs étant évidemment plus pratiques et plus rapides).
Quoi qu'il en soit de la suite que vous donnerez à cette demande, merci pour votre travail.
je réponds globalement à vos deux questions, qui sont connexes.
Le point blanc cale la dynamique différemment, alors que la courbe des tonalités ne peut travailler qu'à l'intérieur des bornes fixées par le point blanc et le point noir. Elle peut les tirer vers l'intérieur en réduisant la gamme tonale, mais pas les décaler vers l'extérieur. Il n'y a pas de récupération possible des hautes lumières écrêtées avec la courbe, juste de la manipulation des tonalités disponibles. Le curseur de contraste n'est qu'une simple courbe en S, donc ne modifie pas le calage de la dynamique, tandis que le curseur de luminosité ne procède qu'à un déplacement des tons moyens, donc également dans le cadre fixé par les points blanc et noir. La récupération des hautes lumière est finalement le seul curseur capable d'aller chercher des tonalités situées au-delà du point blanc de l'image affichée (qui n'est qu'une interprétation du Raw à un instant donné de son développement).
J'espère que c'est à peu près clair... :wink:
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